Qemscan, MLA, MEB, Géométallurgie ! Nouveaux buzzwords à la mode ? Non, une nouvelle panoplie d'outils incontournables pour l'exploration minérale et nous sommes déterminés à en être les leaders.
Dans le but de maintenir son leadership en minéralogie et en pétrographie, IOS a procédé à l'acquisition l'automne dernier, d'un microscope électronique à balayage (MEB) Zeiss EVO-MA15-HD de toute dernière génération. Cet appareil à la fine pointe de la technologie a été spécialement équipé pour optimiser sa polyvalence dans le cadre des études de minéralogie appliquée : grande chambre à échantillons, mode à pression variable, spectromètre à dispersion des énergies à l'état solide (EDS-SDD, Oxford Intruments X-Max 150), deux détecteurs d'électrons secondaires, détecteur d'électrons rétrodiffusés, post-traitement et une vaste gamme de logiciels d'automatisation et de traitement de données. Cet appareillage permet de cumuler, dans un même appareil, les capacités d'un microscope électronique à haute définition, d'un QEMSCAN, d'une microsonde électronique et d'un MLA.
Les applications ? Vastes et variées : de la géométallurgie à la caractérisation environnementale en passant par l'étude des minéraux lourds et la science des matériaux. Il permet de réaliser l'imagerie à l'échelle du nanomètre, d'effectuer des microanalyses chimiques quantitatives sur tous types d'échantillons secs (minéraux en grains, lames minces, carottes, sols, etc.), d'effectuer la cartographie de la composition chimique du béryllium à l'uranium, d'identifier et de classifier les phases minérales, de caractériser les textures, etc. Sa limite n'est que notre imagination et Dieu sait qu'on en a !
Avec empressement, nous l'avons mis à l'œuvre. Moins de 3 mois après son installation, nous réalisions le premier mandat en géométallurgie : la caractérisation de la distribution du chlore dans des concentrés d'apatite ! Suivi par la description des textures de grains d'or détritiques provenant de la baie James, puis l'analyse des minéraux lourds indicateurs provenant de la Colombie-Britannique et de l'Ungava, puis l'identification des sulfosels en minéragraphie, etc. Mais les applications commerciales ne sont que 50 % de son utilisation, le reste étant nos projets de recherche scientifique et de développement technologique menés à l'interne ou en collaboration avec diverses universités. Nous vous dévoilerons ces secrets d'ici peu, ces nouvelles applications vous seront offertes !