L'APPROCHE GÉOENVIRONNEMENTALE!

Par L'équipe d'IOS le Vendredi 18 octobre 2019

Présentation et atelier dans le cadre de la session sur la Géométallurgie à Xplor-2019,
Montréal, 21 et 23 octobre 2019

 

https://xplor.aemq.org/conferenciers/denys-vermette/

 

Il y a dix ans, lorsqu'on a commencé à parler de géométallurgie, les géologues nous regardaient avec curiosité et incompréhension. Et bien, remettez vos points d'interrogation dans vos yeux, nous sommes encore dix ans en avance, et on vous parle de géoenvironnement!

 

On estime que les coûts investis par les entreprises pour la découverte et l'évaluation économique préliminaire d'un nouveau gîte minéralisé sont de l'ordre de 10 millions de dollars. Un autre 10 millions est par la suite nécessaire pour en faire l'étude de faisabilité auquel on doit ajouter entre 20 et 40 millions pour faire accepter le projet minier et le rendre à la première pelletée de terre. Peut-on faire un peu d'optimisation? Peut-on commencer à dérisquer le projet en amont de son développement, soit lors de l'étape de l'exploration à notre ère du «pas-sur-notre-pauvre-petite-planète»?

 

Le concept d'approche géoenvironnementale n'est pas en soi une nouvelle technologie. Il s'agit plutôt d'un concept de gestion holistique des projets et des données obtenues lors des travaux d'exploration. Cette approche de gestion permet d'anticiper les problèmes environnementaux dès les premières étapes de l'élaboration du projet et ainsi optimiser les coûts futurs liés à son acceptabilité sociale. C'est, par exemple, d'optimiser l'acquisition et le type des données à extraire des forages pour qu'elles soient utilisées lors des travaux de métallurgie, d'ingénierie, d'hydrogéologie et de planification de la gestion des résidus miniers. C'est de choisir les méthodes d'analyses d'échantillons de roches pour que l'information et les résultats obtenus puissent être utilisés lors des études d'impact sur l'environnement. C'est de choisir et gérer nos entrepreneurs pour faciliter l'acceptation subséquente du projet par la communauté. C'est de faire en sorte que les géologues, les ingénieurs et les spécialistes de l'environnement sortent de leurs silos, et parlent un langage commun. C'est de comprendre que les observations, les interprétations et les décisions du géologue d'exploration d'aujourd'hui peuvent avoir un impact déterminant sur l'acceptabilité du projet de demain. Et c'est d'accepter de repenser nos façons de faire...

 

Le concept de la géoenvironnement sera présenté, dans un premier temps, dans le cadre d'un atelier précongrès offert par l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, dont une partie sera donnée par l'instigateur du concept, M. Denys Vermette (La caractérisation géoenvironnementale lors des premières étapes de l'exploration, une valeur ajoutée à l'acceptabilité d'un projet minier), le lundi 21 octobre, 13 h à 16 h. Dans un deuxième temps, M. Vermette offrira une conférence dans le cadre de la session «Géométallurgie» (Protocole de caractérisation géoenvironnementale en exploration minière axée sur l'utilisation de concepts de géométallurgie.), mercredi le 23 octobre à 14 h.

 

Venez ressourcer vos approches au carrefour de l'exploration minière au Québec qu'est le congrès Xplor 2019. On vous y attend, au Reine Élizabeth, le 21-24 octobre prochain.

 

« Il y a ceux qui suivent les règles... et il y a ceux qui les définissent »

 

L'utilisation de forage de large diamètre, ici PQ, permet, lors des phases avancées de définition de ressources, d'obtenir le matériel requis pour effectuer les essais métallurgiques ou géométallurgique sur du matériel représentatif, incluant les essais de broyage autogènes. Une décision prise lors de l'exploration qui évite les coûts de dédoublement lors des étapes plus avancées du projet.

 

 

< Retour aux nouvelles