Atelier de formation dans le cadre d'Xplor 2018, le congrès annuel de l'AEMQ
Intelligence artificielle, géophysique, drones, logiciels, minéralogie appliquée, forages, etc. Le Québec est reconnu comme un terreau fertile pour l'innovation! Soyons en fier et montrons le au monde!
Dans le cadre d'Xplor 2018, IOS organise une session de formation traitant de l'utilisation des nouvelles technologies disponibles à l'industrie de l'exploration, mettant l'accent sur celles développées au Québec. La session se tiendra mardi le 16 octobre prochain, précédant le congrès annuel de l'Association de l'Exploration Minière du Québec (http://www.congresxplor.com).
Xplo-Techno est un collectif de divers consultants et équipementiers du Québec visant à présenter à la communauté de l'exploration les dernières technologies disponibles, notamment celles développée par les gens d'ici: Le participant pourra se familiariser avec l'usage de ces technologies ainsi qu'avec les processus ayant mené à leur développement. Le programme est diversifié, et tous y trouverons leur compte.
Heure | Conférencier | Compagnie | Sujet |
8 h | Accueil | ||
8 h 10 | Réjean Girard | IOS Services Géoscientifiques inc. | Les mécanismes de l'innovation : Un peu de folie et beaucoup de vision |
8 h 45 | Pierre Bérubé | Abitibi Géophysiques inc. | Écoute-Vision-Action |
9 h 30 | Christian Dupuis | Université Laval | Innovations et développements technologiques en partenariat : Une perspective australienne |
10 h 15 | Café | ||
10 h 30 | Éric Alarie | Géotic inc. | Données intègres, traçables, centralisées et bien utilisées |
11 h | Alexandre Néron | IOS Services Géoscientifiques inc. | L'intelligence artificielle : Au-delà du ciblage |
11 h 30 | Martin Blouin | Géolearn inc. | L'intelligence artificielle aux photos : de la boite de carottes à l'interprétation géologique |
12 h | Diner | ||
13 h | Éric Allard | SEMM Logging inc. | Les diagraphies différées dans le secteur minier |
13 h 30 | Pierre Gaucher | GDD Instruments inc. | Dernière technologie géophysique de GDD : Vers une exploration minière plus verte et plus efficace : Réduction de la dilution du minerai |
14 h | Jean-Christophe Ricard | Devbrio Géophysiques Inc | Exploration minière par UAV – Exemples concrets |
14 h 30 | Café | ||
15 h | Dominique Huot | Reflex Instruments inc. | Quête vers la génération de données de confiance à l'aide d'un XRF portable – Survol des nouvelles solutions développées par REFLEX instruments |
15 h 30 | Philippe Laplante | Versadrill Canada inc. | Innovation en santé et sécurité, le fruit d'une collaboration entre les foreurs et le Groupe MISA |
16 h 00 | Pierre Vallée | Conseil national de la Recherche du Canada | Financement de la RS&DT (titre provisoire) |
16 h 30 | Table ronde | Le monde : Un monde d'opportunité! |
8 h 10 : Réjean Girard, IOS Services Géoscientifiques inc.
Les mécanismes de l'innovation : Un peu de folie et beaucoup de vision
Alors que l'image du prospecteur et de sa pioche est solidement ancrée dans l'imaginaire, l'industrie de l'exploration minérale est en pleine mutation. Les exigences du marché financier, le taux décroissant de découverte, la pénurie de main d'œuvre, la réglementation croissante, tout s'aligne pour forcer l'industrie à changer ses façons de faire et améliorer sa performance. Et s'améliorer implique que l'on change nos façons de faire. L'automatisation de l'acquisition des données, le passage du descriptif au quantitatif et l'avènement des puissances de calcul changerons rapidement les façons de faire, et feront passer le géologue de la description à l'interprétation des données, de la prospection à la prédiction.
Les Québécois sont reconnus pour être inventifs, mais mettons-nous vraiment en valeur notre créativité ? L'innovation, ce n'est pas que de générer de nouvelles idées, c'est aussi de les mettre en œuvre, de les diffuser et de les faire adopter. Cela nécessite l'imbrication du génie créatif du scientifique, la mise en œuvre pratique de l'ingénieur et la vision du gestionnaire. La présentation fera un survol des processus menant à l'innovation, et une revue des développements qui ont fait la marque de l'entreprise : ARTGold, ARTmine, ARTPhot, ARTMorph, Kaskoo X-04, HyperCube, Hélidécapage, FieldNote, FieldGold, LiftIndex, DoubleNormalisation, etc. Comment mettre en place un climat de travail favorisant l'innovation, comme financer la recherche, comment en tirer parti pour placer nos entreprises dans un environnement d'affaire hors compétition. Parce que la compétition n'est pas au Québec, et que notre terrain de jeux est la planète.
8 h 45 : Pierre Bérubé, ing., président d'Abitibi Géophysique
Écoute, Vision, Action
L'équipe de chercheurs et géophysiciens d'Abitibi Géophysique écoute les besoins des explorateurs et les intègre dans une vision globale pour passer à l'action et proposer des solutions innovantes visant à ‘scanner' plus efficacement le sous-sol.
Une invention qui demeure sur une tablette n'est pas une innovation. En exploration minière, c'est lorsqu'elle est adoptée par la communauté d'explorateurs qu'une invention peut mériter d'être consacrée innovation. Et pour être adoptées, les innovations doivent permettre d'ajouter une plus-value aux méthodologies existantes. Comme par exemples, au niveau sécurité des opérations, profondeur d'investigation, acquisition de plusieurs paramètres complémentaires simultanément, transformation des bulles rouges en termes quantitatifs.
Un survol de quelques développements récents pouvant être qualifiés d'innovations sera présenté :
- L'utilisation de drones pour réaliser certains levés géophysiques.
- L'avènement de la technologie OMNI-XL en TDEM au sol, allouant la détection de tous les conducteurs géologiques peu importe leur pendage, profondeur et qualité.
- L'utilité complémentaire de l'imagerie radio fréquence (RIM) au TDEM forage.
- Les avancées technologiques permettant de pousser plus en profondeur l'investigation par polarisation provoquée.
- Finalement, la gravimétrie en forage qui permet d'obtenir une estimation de l'excès de masse au voisinage d'un forage sans même connaître la forme de l'amas causatif.
Ces avancées seront présentées en utilisant des analogies pour éviter autant que possible le jargon des géophysiciens. Des modèles synthétiques parfaitement contrôlables et des exemples de terrain vous permettront de vous faire une idée de la pertinence de ces développements dans le contexte de vos propres programmes d'exploration.
9 h 30 : J. Christian Dupuis, Université Laval
Innovations et développements technologiques en partenariat : Une perspective australienne
La décroissance du rythme des découvertes de gisements métallifères est fortement reliée aux couts d'exploration. Les régions éloignées ainsi que les profondeurs de plus en plus importantes imposent des pressions inflationnistes sur les budgets des sociétés qui cherchent à assurer des réserves minérales suffisantes pour notre société. Cette constatation s'applique d'autant plus pour les régions qui sont géopolitiquement stables comme le Canada et l'Australie. Bien que les méthodes géophysiques aéroportées et au sol aient permis d'identifier de nouvelles cibles profondes, les défis d'échantillonnage et de caractérisation des anomalies demeurent un défi de taille.
L'échantillonnage par carottage au diamant, une méthode qui a fait ses preuves, a de la difficulté à s'adapter aux nouveaux horizons profonds. Les ressources financières dédiées à l'exploration étant limitées, le paradigme du carottage systématique se doit d'être remis en question. L'argent et le temps investi dans l'échantillonnage se doivent d'être mieux valorisés. Cette valorisation peut se faire, par exemple, en mesurant les propriétés physiques des massifs rocheux afin d'obtenir une information objective qui peut aider à réduire le nombre de forages nécessaires durant une campagne.
Les travaux du Deep Exploration Technologies Cooperative Research Center (DET CRC) en Australie offrent des pistes de solutions afin de se parer aux nouvelles réalités d'exploration minérale en profondeur. Leur approche repose sur trois piliers technologiques qui sont : (1) la réduction des couts de forage (2) une meilleure caractérisation de la masse rocheuse par les propriétés physiques et (3) une meilleure compréhension des systèmes qui sont à l'origine des dépôts métallifères. En explorant ces piliers, nous explorerons ensemble le modèle de partenariat qui existe dans les CRC de l'Australie et les opportunités de façonner des activités de recherche au Canada qui pourraient rallier tous les intervenants du milieu et permettre des avancements technologiques et scientifiques au Québec et au Canada.
10 h 30 : Éric Alarie, Géotic inc.
Données intègres, traçables, centralisées et bien utilisées
Les compagnies minières investissent beaucoup de temps et d'argent à récolter des données. Encore faut-il les gérer et les utiliser de manière intelligente et optimale. Lorsqu'on parle de gestion de base de données, on parle d'organisation, mais aussi d'intégrité et de traçabilité de ceux-ci.
L'importation brute de certificat, l'utilisation de champs calculés automatiquement, la synchronisation des bases de données satellites, la présence d'un journal de réanalyse et l'utilisation de solution intégrée diminuant le transfert d'un logiciel à un autre sont tous des facteurs qui contribuent à la qualité des bases de données. Ce sont des critères souvent regardés par les évaluateurs de projets.
Une fois la fiabilité des données assurée, divers outils existent afin de bien pouvoir en tirer profit. Prenons pour exemple la visualisation de photos linéarisées dans un environnement 3D, la venue de l'intelligence artificielle pour déterminer un type de roche ou la création de meshs automatiques. Bien qu'ils puissent être des outils très utiles, il faut tout de même faire attention aux solutions technologiques tape-à-l'œil et garder un esprit critique face aux résultats retournés. La compréhension de ce que nous faisons reste au cœur du rôle de professionnel.
11 h : Alexandre Néron, IOS Services Géoscientifiques inc.
L'Intelligence artificielle : Les fondamentaux derrière les algorithmes
L'intelligence artificielle envahit nos vies et suscite des craintes. Prenons le temps de la démystifier, car elle risque de changer la façon de voir l'exploration minérale.
La première prise de conscience de l'industrie face à l'intelligence artificielle fut lors « Gold Rush », au printemps 2016. Et l'association a été faite dans l'esprit des gens avec les méthodes de ciblage du potentiel minéral. La méthode s'imposait de par l'abondance et la diversité des données, et la complexité des liens qui les associent aux environnements minéralisés. Mais divers groupes travaillaient sur le sujet depuis des années, développant algorithmes et méthodes différentes : Réseaux neuronaux, poids des évidences, logique Bayesienne, HyperCube, etc.
Mais l'application de l'intelligence artificielle dépasse de beaucoup le ciblage et la prédiction du potentiel minéral. Des applications ont été récemment faites pour la reconnaissance des minéraux, la classification de la forme des grains d'or, la caractérisation des signatures géochimiques, la classification de la qualité du minerai dans le cadre d'une exploitation, l'optimisation des procédés de traitement de minerais, la prédiction des « rock-bursts », la prévention des accidents, etc.
La présentation fera une revue, non pas tant des applications, mais des principes fondamentaux sous-jacents aux algorithmiques utilisées ainsi que les bonnes et les mauvaises pratiques.
11 h 30 : Martin Blouin, Géolearn inc.
L'intelligence artificielle aux photos : de la boite de carottes à l'interprétation géologique
En exploitation et exploration minérale, les carottes de forage recueillies par les compagnies minières génèrent de l'information en quantité. Toutefois, pour en extraire sa valeur, d'importantes ressources humaines et financières doivent être déployées. Même appuyée sur des observations scientifiques objectives, l'interprétation géologique de carottes demeure sensible à la subjectivité de la personne qui la réalise. Plus souvent qu'autrement utilisée comme seule méthode d'interprétation, la description visuelle implique des inconvénients, notamment :
1) Elle est subjective et qualitative ou, au plus, semi-quantitative ;
2) Elle n'est pas reproductible i.e les résultats varient entre géologues et entre périodes ;
3) L'assurance qualité et le contrôle de la qualité sont difficiles à réaliser sur des descriptions visuelles ;
4) Les données recueillies sont limitées et en recueillir à nouveau demande de désempiler des boites de carottes.
Ces problématiques influencent la modélisation des dépôts et, plus loin en aval, les estimations de ressources. D'importantes pertes de temps et des préjudices économiques peuvent survenir en utilisant des descriptions dont la qualité est douteuse.
Au cours des dernières années, davantage de compagnies minières travaillent dans l'objectif de standardiser leurs pratiques d'interprétations géologiques des carottes. À cet effet, la prise de photos de boites de carottes est devenue un outil de validation et de visualisation indispensable.
Avec l'avènement des méthodes d'apprentissage automatique liées à l'intelligence artificielle, il devient maintenant possible de tirer profit de ces images pour optimiser et uniformiser davantage la séquence d'interprétation et d'intégration de l'information géologique. Predikor, la solution logicielle développée par Geolearn, permet, à partir de bases de données existantes fournies par l'utilisateur, de prédire la lithologie, l'altération et d'autres informations géologiques de façon automatique, quasi instantanée et précise à partir d'images de carottes automatiquement linéarisées.
13 h : Éric Allard, SEMM Logging inc.
Les diagraphies différées dans le secteur minier
Incontournables dans le secteur pétrolier depuis plusieurs décennies, les diagraphies différées sont depuis peu, largement utilisées dans le secteur minier. L'avènement de nouvelles technologies couplé avec une baisse générale des tarifs d'utilisation en font un outil précieux pour l'exploitation minière.
Que ce soit dans les phases d'exploration, de délinéation ou d'extraction, les diagraphies apportent une information différente et complémentaire des moyens plus conventionnels d'analyse sur carottes ou échantillons. Le géoréférencement X, Y, Z des données diagraphiques permet un « imput » d'une grande précision dans les modélisations 3D des gisements. Permettant également de repositionner précisément les carottes et autres échantillons, les diagraphies sont un outil précieux pour la validation de vos modèles géologiques.
De nombreux paramètres sont mesurables et concernent aussi bien la géométrie du forage (diamètre, déviation, inclinaison...), que la nature et l'organisation des terrains traversés (organisation structurale et état de fracturation, position, nature et dans certains cas, quantifications des minéralisations, etc.)
Les diagraphies différées sont également un outil précieux pour les travaux connexes à la mine comme les travaux géotechniques, qu'ils soient en surface ou en galerie (modules mécaniques, densité, orientation de la fracturation...) ou encore les aspects environnementaux à travers une meilleure connaissance des aquifères (qualité et quantité des fluides disponibles).
Opérationnelles à partir des diamètres de forage NQ, les diagraphies différées sont devenues un complément d'information indispensable. Dans certains cas, elles peuvent également, en complément de forage de type destructif, représenter une alternative économiquement plus intéressante au mode classique forage carotté/analyse sur core. Sur une campagne de forage importante le panachage [forages carottés/analyses/diagraphies] en alternance avec [forages destructifs/diagraphies] s'avèrent souvent très économique avec une qualité et une quantité d'informations substantielle.
Les différentes techniques disponibles aujourd'hui vous seront présentées lors de cette présentation.
13 h 30 : Pierre Gaucher, GDD Instruments inc.
Dernière technologie géophysique de GDD
Vers une exploration minière plus verte et plus efficace
Réduction de la dilution du minerai
Instrumentation GDD inc. est un chef de file mondial dans l'instrumentation géophysique de haute technologie pour l'exploitation minière, l'exploration géophysique, l'exploration des eaux souterraines et autres domaines connexes. Depuis 1976, GDD a développé, fabriqué et vendu une large gamme d'instruments géophysiques électromagnétiques (EM) et de résistivité/polarisation provoquée. L'équipe GDD ne cesse d'innover et est toujours engagée à faire face aux défis liés au domaine minier et à l'exploration.
Entre autres produits développés par GDD, le système SSW est un outil de haute technologie pour augmenter les teneurs en minerai (nickel, cuivre, sulfures de cobalt et PGE) et en réduisant la dilution dans les mines de métaux. L'outil SSW mesure les propriétés électriques et magnétiques. Il est possible d'exploiter sélectivement un gisement en combinant l'utilisation de la sonde SSW avec toutes les méthodes d'extraction en vrac ainsi que les exploitations à veines étroites. En d'autres termes, grâce à l'utilisation de la sonde SSW, les opérateurs sont en mesure de réduire et de contrôler la dilution qui est généralement associée à chaque opération minière. Déjà, des économies substantielles ont été obtenues rapidement par les compagnies utilisatrices du système SSW.
En ayant une meilleure compréhension des propriétés physiques associées à votre minerai ou à vos déchets, vous pouvez utiliser le bon outil pour augmenter la teneur en minerai au moulin de 10 %. Le SSW est utilisé pour le minerai conducteur comme les sulfures de nickel.
Le SCIP (Sample Core IP Tester) option forage, également développé par GDD, sera plutôt utilisé en présence de minerai disséminé comme de l'or avec de la pyrite. Il quantifiera et détectera les matériaux moins conducteurs, mais polarisables, comme la minéralisation Cu-Zn-Au-Ag. Entre autres, ses fonctionnalités permettent de réduire la dilution du minerai polarisable et de suivre la veine de minerai avec beaucoup plus d'efficacité. C'est un outil idéal pour les opérations d'extraction de sulfures disséminés.
En adoptant un ou plusieurs outils de GDD, on peut augmenter la teneur en minerai, réduire la dilution, prolonger la durée de vie de la mine en permettant d'exploiter des teneurs inférieures qui seraient classées comme déchets. Il n'y a pas d'outils parfaits, mais ils peuvent certainement aider le géologue et l'ingénieur en dynamitage à localiser en 3D le minerai et à mieux l'exploiter. Cela vaut la peine d'essayer, car si cela fonctionne, les avantages peuvent être immédiats (retour sur investissement rapide).
14 h : Jean-Christophe Ricard, Devbrio Géophysiques Inc.
Exploration minière par UAV - exemples concrets
Les UAVs sont de plus en plus accessibles, efficaces et abordables. Ils sont devenus une méthode fiable et idéale pour l'exploration minière en repoussant les limites de résolution spatiale des levés géophysiques, tout en réduisant le risque des équipes de terrain et simplifiant la logistique. La qualité des données acquises est importante et les UAVs offrent l'avantage de pouvoir voler très bas au-dessus du niveau du sol ou des obstacles. La réduction des niveaux de bruits internes dus à l'UAV doit être bien comprise.
Plusieurs exemples concrets d'exploration minière utilisant un magnétomètre sont présentés par Devbrio Géophysique. Le système utilise un UAV multirotor équipé d'un magnétomètre Scintrex CS-VL à haute résolution. Un important aspect de ce système est la détection et l'évitement d'obstacles, un élément clé afin de maintenir une altitude de levé basse tout en restant très sécuritaire en tout temps. L'objectif de ce système est de maximiser l'efficacité du levé tout en maintenant une résolution spatiale près d'un mètre tout en restant près du sol - ce qui permet d'obtenir des données similaires à des levés effectués au sol.
15 h : Dominique Huot, REFLEX Instrument North America Ltd.
Quête vers la génération de données de confiance à l'aide d'un XRF portable - Survol des nouvelles solutions développées par REFLEX Instrument
L'utilisation de XRF portable lors de programmes d'exploration, de forage, d'opérations et de restauration minière est maintenant grandement répandue. Ces appareils permettent de générer une grande quantité de données, et ce, très rapidement, ce qui en fait un outil de prédilection afin d'optimiser les opérations. Mais comment s'assurer de pouvoir faire confiance aux données générées par l'instrument ? En effet, plusieurs variables sont en jeu lors de la prise de mesure : homogénéité, géométrie, méthode de préparation, compaction, niveau d'humidité, temps d'analyse, effet de matrice, etc. Quel sera l'effet de ces facteurs sur les mesures ? De nouveaux moyens sont maintenant à la disposition de l'opérateur afin d'assurer le plus haut niveau de qualité de données et permettre une prise de décision en toute confiance.
Cet atelier fera le survol de la nouvelle solution de terrain In-Field Geoanalysis de REFLEX (IMDEX) développée dans le but d'offrir à l'industrie tous les outils nécessaires permettant la génération des meilleurs résultats possible lors de l'utilisation de XRF portable. Cette solution couvre les méthodes de préparation d'échantillon optimales, en passant par la prise de mesure contrôlée, jusqu'à l'analyse efficace des données de confiance générées, et ce, en assurant une chaîne de traçabilité tout au long du processus. Cet atelier fera le point sur les nouveaux développements par rapport à cette gamme de produits de terrain comprenant le REFLEX CRUSHER, REFLEX MILL, REFLEX PRESS, REFLEX XRF et CONNECT Software, IMDEXHUB-IQ et ioGAS. Au plaisir de vous y voir !
15 h 30 : Philippe Laplante, Ing, M.Sc., VersaDrill Canada
Innovation en santé et sécurité, le fruit d'une collaboration entre les foreurs et le Groupe MISA
Devant le problème des risques d'accident en milieu de forage, VersaDrill a conçu une solution concrète qui réduit substantiellement ces risques, en plus de permettre une augmentation marquée de la productivité des foreuses d'exploration minière. Les foreurs de Forages Rouillier ont proposé des idées avant-gardistes et réalisables. Le Groupe Misa a soutenu financièrement le développement du projet retenu. Cette collaboration a permis la mise au point de l'innovation en santé et sécurité de l'extracteur de tubes.
16 h : Pierre Vallée, Conseil national de la Recherche du Canada