VANCOUVER, 22 juin 2018
La récupération de l'or dans les moulins est habituellement considérée comme excellente, entre 90 % et 98 %. Mais chaque gain de 1 % a un impact significatif sur le rendement des opérations, et une attention constante doit y être portée. Pour comprendre pourquoi cet or est perdu aux résidus, il est essentiel de le caractériser, et donc de connaitre sa spéciation, ce qui est tout un défi lorsque l'abondance est de l'ordre de 50 ppb..
IOS s'est attaqué à ce problème, mettant à profit son expertise dans la séparation des grains d'or dans les sédiments glaciaires. Et une méthodologie rapide et peu coûteuse a été développée avec la collaboration de l'équipe de métallurgiste chez Agnico-Eagle. La méthode sera présentée à l'atelier de géométallurgie suivant le colloque RFG2018, organisé conjointement par Zeiss et le MDRU, à Vancouver, le 22 juin prochain. Diverses présentations y seront offertes par des spécialistes de la géométallurgie, venez mettre vos expertises à jour. On vous y invite !
Image 3-D d'un grain d'or de 50 microns reconstituée par micro-tomographie des rayons X.
Saviez-vous que la mine Canadian Malartic rejette plus d'or annuellement dans son parc à résidus que la production de la mine Casa-Bérardi ? Cela porte à réfléchir !
Il y a ceux qui suivent les règles... et ceux qui les définissent !